- Accueil
- expatriation
expatriation
Retour après un an et demi!
Le 20/10/2021
Bonjour à vous!
Voilà presque deux ans que je n'ai rien publié. Depuis l'arrivée du Covid en fait - la Covid, pardon. Désolée, mais ce féminin-là ne me plaît pas trop. Allez savoir pourquoi!
Donc, depuis le premier confinement, tout s'est mis à l'arrêt, et moi avec. C'est en tout cas ce qu'on pourrait penser à première vue, puisque j'ai cessé de donner les cours de français auxquels je tenais tant, et d'écrire sur mon blog par la même occasion.
Expatriation et séparation.
Le 09/12/2019
Ouh là là! Quel titre pompeux pour parler de mes petits sentiments personnels...
On dirait que je m'apprête à écrire un traité sociologique de 2000 pages (hhhhh), alors qu'il s'agit seulement de quelques mots qui sont sortis de moi (sans prévenir?) il y a quelques jours en guise de commentaire sur facebook, à l'occasion de l'interrogation d'une personne sur le "Comment faire lorsque l'un de nos proches est malade et que nous nous trouvons à des milliers de kilomètres?"
Et si on parlait gastronomie...
Le 09/10/2019
MOOC FLE : 1ère session en Septembre 2017!
Le 23/08/2017
Me voici de retour après 4 semaines passées en Normandie, puis 2 semaines à retrouver mes esprits, ici, en Algérie.
Pendant ces 4 semaines passées en France, j'ai, entre autres choses, pris une décision dont je ne reviens pas moi-même (et à laquelle je ne sais encore si je ne me déroberai pas (!) : je me suis inscrite à un MOOC proposé par le CAVILAM - Alliance française, le premier MOOC certifiant "Enseigner le français langue étrangère aujourd'hui".
On m'a dit que j'avais l'accent kabyle...
Le 11/05/2017
Incroyable, non, de s'entendre dire qu'on a l'accent kabyle alors qu'on n'est même pas fichu de parler kabyle!?
Seize années que je vis dans cette belle région d'Algérie où j'entends chaque jour parler kabyle autour de moi, que je me laisse bercer des heures durant par les bavardages ronronnants des salles d'attentes et fêtes de mariage kabyles, que j'assiste éberluée aux dicussions enthousiastes ou virulentes de ma progéniture, version taqvaylit. Tout ça sans que je me sois mise, moi-même, à faire mieux qu'à prendre l'accent kabyle lorsque je parle français!
La distorsion de mon espace temps
Le 25/04/2017
Je ne sais pas si je suis la seule à qui ça arrive, mais voyez-vous, tout à l'heure, alors que j'étais tranquillement installée sur mon canapé à ne rien faire et à laisser mon esprit vagabonder, mon regard s'est soudain trouvé attiré par la pendule accrochée au mur du salon.
Jusque là, rien que de très normal.
Mais voilà qu'à la vue de la date affichée sur la pendule, mon esprit s'est tout à coup trouvé embarqué dans un décompte censé calculer le nombre de jours qui s'étaient écoulés depuis mon dernier retour de France.
La valise à régressions!
Le 01/04/2017
Il y a, lorsqu'on est en expatriation, des nourritures qui nous font complètement régresser!
Pour moi, c'est la crème fraîche, le camembert, les cornichons, le chocolat, la confiture, l'emmental, le leerdammer,..., ..., ..., et, depuis mon tout dernier voyage en France : les endives et le thé à la bergamote, dont j'avais presque oublié qu'ils existaient!!!
Une femme syrienne au milieu de la route...
Le 05/02/2017
Il y a quelques semaines, alors que nous traversions une commune pas loin de chez nous, j'aperçus une femme qui se trouvait au milieu de la route et qui tenait devant elle un écriteau.
Le message qui y était inscrit était en arabe. Je me tournai alors vers mon mari et lui demandai : "Qu'est-ce qui est écrit?".
Lorsque je sus que cette femme était syrienne, il me sembla d'un coup que toutes les émotions que j'avais ressenties jusque là chaque fois que les médias diffusaient les images terribles de l'errance du peuple syrien, il me sembla que toutes ces émotions jusqu'alors si bien contenues en moi trouvèrent en cette femme le déclencheur nécessaire à leur expression : je ne pus réprimer un flot de larmes dont je fus la première surprise et que j'aurais aimé pouvoir laisser couler à leur guise, comme une réponse nécessaire à toute la misère de ces migrants fuyant la guerre et la peur.
D'abord étonnée par cette réaction à laquelle je ne m'attendais pas, il me fallut plusieurs jours pour comprendre comment la vie de cette femme syrienne avait une résonnance particulière pour l'expatriée que j'étais.
Janet l'aventurière...
Le 18/03/2016
Janet, elle n'a pas toujours vécu en Algérie. Non, non. Elle a d'abord fait ses débuts en France. Une bonne trentaine d'années quand même. Vous savez : naissance, école, enfance, lycée, mariage...
Et puis, un jour, elle est partie. Pas toute seule, hein, mais avec mari et enfants, dans un endroit qu'elle ne connaissait pas : la Kabylie.
Ah, toute une épopée ce voyage-là pour Janet la casanière, celle à qui on avait toujours eu du mal à faire mettre le nez dehors. Pensez! 1650 km à parcourir de la Normandie au sud de l'Espagne, pour aller s'embarquer sur un bâteau (le Tipaza, qu'il s'appelait), qui devait la conduire de l'autre côté de la Méditerranée.