Pour ne pas gaspiller m'est venue l'ingénieuse idée de transformer ma compote en confiture. Bonne idée, non?
D'autant que, pour le coup, pas question de me prendre la tête! Pas de recette, pas de calcul, ni rien du tout, si ce n'est de me souvenir qu'avant que mes coings ne deviennent compote, ils pesaient environ 1kg 500 tout épluchés. Me rappelant qu'une confiture consistait le plus souvent en un poids identique de fruits et de sucre, et soustrayant, au pif, au gramme, ce que j'avais dû en absorber en tant que compote, je décidais d'injecter un peu d'eau et beaucoup de sucre dans ma compotée.
Résultat? Une délicieuse confiture, avec quelques petites poussières carbonisées (ça c'est le moins, même si le goût de brûlé s'est totalement volatilisé!). Il a d'ailleurs fallu la vigilance de Monsieur pour m'alerter, étant moi-même sortie de la cuisine. Ta confiture a cramé ! me lança-t-il tout décontenancé, mais suffisamment présent d'esprit pour tout bien touiller, même le cramé !
Quoi qu'il en soit, cette merveilleuse confiture devrait me permettre, inchallah, de diminuer ma consommation de confiture industrielle.
PS : Si, comme moi, vous avez des coings dans votre jardin ou dans celui des voisins, et que, comme moi, vous n'avez pas trop envie de les manger crus à cause de leur âpreté, ni d'en faire de délicieuses pâtes de fruits (faudra quand même que j'essaie, tiens!), ou de fameux coings au sirop (version kabyle des prunes au sirop - normandes, celles-là, genre de la vallée de Jumièges et de ma mère), alors n'hésitez pas! La confiture de coings, même s'ils n'en parlent pas trop sur le Net (ils parlent plus de la gelée), ça existe, et c'est très bon. Pensez juste à la mixer. Et pour les consommateurs habituels de confiture algérienne industrielle, sachez qu'elle ressemble, visuellement, à la confiture d'abricot. Comme ça, on n'est pas dépaysé!