17 journées à me délecter de paysages intensément verdoyants dont j'avais failli oublier l'existence, de fleuves et de rivières qui me semblaient soudain devenus des océans tellement leurs eaux vastes et profondes contrastaient avec mes charmants oueds de Kabylie, d'arbres si hauts et de forêts si denses qu'ils me semblaient merveilleusement adaptés à la présence des petits chaperons rouges et poucets de mon enfance, contrastant à leur tour avec ce que mes enfants ont coutûme d'appeler "ghabas" ("forêts" en arabe) lors de leurs promenades dans la campagne kabyle, davantage parsemée de buissons et de pins d'Alep que de chênes centenaires et de peupliers...
Que dire de tant de végétation, de cette profusion de verdure, de plantes et de fleurs, sinon qu'elle me fit pousser des "Waouh! J'avais oublié comme tout était vert en Normandie!". Avec une petite pointe de nostalgie, c'est sûr...
Mais les bienfaits de ce séjour en Normandie ne se sont bien sûr pas limités à ces retrouvailles campagnardes, si pittoresques fussent-elles, ils sont d'abord et avant tout passés par des heures de délicieux bavardages en famille, de tendres évocations de souvenirs, d'incontournables dégustations de fromage de Neufchâtel et de roussette à la bonne crème de Normandie, sans oublier nos interminables shopping et notre visite plébiscitée par nos demoiselles de filles au musée de Victor Hugo sur les rives de la Seine à Villequier...
En un mot, ce séjour tant attendu en Normandie, après 8 années non stop en Kabylie, fut un régal, pour le coeur et pour les yeux, de réminiscences, de retrouvailles et de partages, que je m'empresse de mettre bien à l'abri dans ma boîte à souvenirs...
Quelques photos tout de même avant de vous quitter...