Les huileries étaient bel et bien ouvertes au moment où je décidais de démarrer ma cueillette (je m'étais renseignée avant!). J'avais donc commencé à cueillir mes olives depuis quelques jours (ce qui fait quelques heures chez moi, vu que j'aime y aller selon ma bonne vieille habitude = tout en douceur), et mon premier olivier était presque terminé, lorsque mon mari me dit : "Il vaut mieux t'arrêter! c'est trop tôt!".
- "Quoi??? Less huileries sont pourtant bien ouvertes, non?"
- "Oui", qu'il me répond, "mais je viens d'apprendre que les olives du coin, qui viennent d'être pressées, n'ont eu qu'un très faible rendement!". A traduire par : "Les olives ne sont pas encore assez mûres!".
- "Ohhhhhhhhh... Alors celles que je viens de cueillir???"
Eh bien celles que je venais de cueillir (et qui avaient pourtant l'air d'être bien mûres) ont dû attendre que je revienne m'occuper d'elles plus tard, et rendez-vous fut pris avec mes petits oliviers pour la fin décembre. Conseil des presseurs d'olives!
Et voilà, après quelques petites journées de cueillette éparpillées sur la fin décembre et le mois de janvier, en évitant les jours de pluie, de vent et/ou de froid, sans compter les jours de "pas envie de cueillir les olives" (si, si, ça m'arrive), "autre chose à faire" et j'en passe, notre petite récolte (120 kg d'olives) a fini par être pressée le 28 Janvier pour nous donner 17 litres d'huile. Un peu moins que l'année dernière, c'est sûr, mais tout de même plein de felfel à arroser et de aghroum à déguster!
Et voici quelques photos du passage de mes olives à l'huilerie avant le grand pressage :