Dans Janet qui cuisine...
Avec un peu de basilic du jardin, je fais des pâtes au basilic.
Quelques feuilles de basilic, un chouia d'oignon et d'ail - du jardin aussi pourquoi pas -, un soupçon de concentré de tomate, quelques bonnes pincées de coriandre en poudre, de paprika et de curcuma, et vous voilà avec une jolie sauce prête à embellir vos pâtes du jour!
La recette exacte?
- Faire revenir l'oignon (1 oignon moyen coupé en tout petits dés) dans une casserole avec un peu d'huile.
- Ajouter un petit fond d'eau et 1 belle c.à.s de concentré de tomate (plus qu'un soupçon, c'est vrai, c'est pour rendre plus épais à la manière d'un roux). Mélanger et laisser mijoter 2 à 3 minutes.
- Compléter avec 1/2 litre d'eau, 1 c.à.c de paprika, 1 c.à.c de coriandre en poudre, 1 c.à.c de curcuma (la fameuse épice "santé" de l'Asie, facultative), 2 à 3 gousses d'ail pilé (ou un peu d'ail en poudre), poivre ou pas selon votre goût.
- Laisser cuire environ 20 minutes à bon feu jusqu'à ce que la sauce réduise et épaississe.
- 3 minutes avant la fin, incorporer 1 cube de bouillon de poule et quelques feuilles de basilic ciselé (ou séché).
- Mélanger cette bonne sauce rouge à 500 g de pâtes blanches dajà cuites.
Voilà la recette des pâtes de Janet, lorsque celle-ci a un peu de basilic au jardin, ou qu'il y a un peu de coriandre dans celui de sa voisine, une recette bien rouge à la mode kabyle, qu'elle a mis au point après un coup d'oeil jeté un jour dans les casseroles de sa belle-soeur, il y a bien longtemps, lorsqu'il fallut trouver un remplacement à ses pâtes blanches préférées mais très peu convoitées par le mari kabyle! Mais... rassurez-vous, les pâtes blanches, très blanches, sans un gramme de rouge ni d'épices, à la mode de son enfance, elle s'en fait encore, Janet, et on peut même dire qu'elle se les mange goulûment, avec une espèce de revanche à la Normande (manquerait plus qu'il y ait de la crème fraîche, tiens!!!), s'imaginant replonger ainsi dans des plaisirs enfantins, qu'elle trouve encore à partager avec ses mômes, parfois, lorsque ceux-ci ne se laissent pas tenter par la jolie couleur rouge d'une casserole kabyle...
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