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Une huile d'olive fraîchement pressée

Le 02/03/2017 4

Dans Janet au jardin...

Huile d'olive 2017

 

C'est qu'elles nous auront donné du fil à retordre, cette année, les olives...

Trop tôt mûries ("cuites", comme dirait ma vieille voisine) en raison d'un climat très doux, elles me semblaient prêtes à être cueillies dès le mois de Novembre.

Mais alors que je m'apprêtais à en faire la cueillette, je fus interrompue dans mon joyeux élan par cette exclamation :"Trop tôt pour commencer! Les huileries ne sont pas encore ouvertes!!!".

Je fus cependant bien obligée (pas sûr que le mot convienne!) de commencer à cueillir les olives de mon plus proche olivier, le plus précoce aussi, qui menaçaient de tomber au moindre coup de vent. Ces premières olives récoltées ne furent donc pas destinées à renouveler notre stock d'huile, mais à être conservées dans de l'eau salée en vue de grignotages intempestifs. Lavées, puis encore lavées et relavées, elles finirent dans une saumure à base...d'eau et de sel.

Branches d'olivier
Olives

Une fois donc ce premier élan de cueillette passé, je laissai mes olives un peu moins précoces à leur parcours saisonnier.

Le temps passant et mon énergie aussi, je finis par les oublier un peu, regardant presque passivement les villageois d'à côté se mettre enfin à la cueillette de leurs olives (signe, cette fois, que les huileries s'étaient sans doute bel et bien mises au travail!).

Pourtant, rien n'y faisait, mon élan de cuillette trop précoce s'était quelque peu émoussé, sans compter que la météo avait, quant à elle, fini par se mettre à l'heure d'hiver : froid, vent et pluie!

J'en finissais donc par ne plus me sentir concernée du tout par cette activité qui, d"habitude, me remplissait, certes de fatigue, mais surtout de bonheur et de satisfaction.

Jusqu'à ce que, bien sûr, vienne un jour frapper à ma porte l'idée fugace que le temps des olives pouvait aussi avoir une fin, eh oui, et que l'on me dise alors : "Trop tard pour cueillir les olives, les huileries viennent de fermer!"

Ni une ni deux, apercevant justement Môsieur sortir son échelle de la remise et la poser contre un olivier, un sursaut d'énergie me prit soudain pour l'accompagner dans cette récolte de ce qui devait, une fois pressé, nous apporter 23 litres et demi d'une huile dont nous serions fiers d'arroser, tout au long de l'année, nos felfel, loubia, le3des, seksou, chlada, et même nos timelalin!

Et pour celles et ceux qui douteraient au vu de cet article 2017 de ma joie à cueillir les olives, voici deux articles 2015 et 2016 au sujet de mes cueillettes précédentes :

Cueillette des olives (janvier 2015)

La magie des olives (janvier 2016)

Commentaires

  • Janet

    1 Janet Le 20/03/2017

    Pas mal hein, Zahia ? Ça valait la peine de se réveiller!!! Je t'embrasse et te souhaite une bonne soirée...
  • Zahia

    2 Zahia Le 19/03/2017

    23l ! Whaoooouh !!!
    Lah i berek !
  • Janet

    3 Janet Le 03/03/2017

    Bonjour Nassy, Oui, un peu plus chère que par chez nous, mais tu as eu droit à un bel emballage! J'espère que tu as fait un beau voyage... En tout cas, je vois que tu as rapporté ce qu'il faut pour qu'il dure encore un peu : huile d'olive et rechta, le top!
  • Nassy

    4 Nassy Le 03/03/2017

    Bonjour Janet,
    Ah! si j'avais su, j'aurais fait un petit détour par chez toi pour avoir une petite bouteille d'huile d'olive fraîchement récoltée. J'en ai acheté une à Alger que j'ai payé 500 dinars les 500ml (un peu trop chère, je crois) mais bien jolie et bien cachetée. Je ne l'ai pas encore goûtée mais je ne suis pas sûre qu'elle soit aussi parfumée que celle de ton jardin. Bonne récolte. Amitiés.

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