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Partir, c'est mourir un peu...
Le 19/08/2016
Oh là là, que vous vous dîtes peut-être, il ne faut pas être un peu déprimé pour intituler de la sorte un article de blog, tout juste 10 jours après un retour de voyage?
Non, non, vous répondrai-je, c'est juste que lorsque je suis tombée par hasard sur ce vers d'Edmond Haraucourt: "Partir, c'est mourir un peu", je me suis sentie quelque peu remuée.
Puis quand j'ai lu ces 2 autres vers "C'est son âme que l'on sème, Que l'on sème à chaque adieu" tirés du même poème "Le rondel de l'adieu", je me suis sentie plus intensément et plus justement touchée encore, comme si Edmond Haraucourt avait su mettre en mots le trouble qu'il m'arrive parfois de ressentir à la simple évocation de mon pays natal, et qui habite sans doute bon nombre de migrants, expatriés et exilés du monde entier...
Pour que ce vers d'Edmond Haraucourt soit d'ailleurs ainsi repris dans le monde entier au point d'être devenu une véritable maxime, je me suis dit qu'il était bien certain que je n'étais pas la seule à en ressentir la justesse!