Les 1001 petites choses qui me font tant aimer l'Algérie

Oh là là! Ca fait tellement longtemps que je n'ai pas publié sur mon blog que j'en ai presque les mains qui tremblent!!!

Mais voilà... oui, ce matin, enfin, j'ai décidé de suspendre un peu mes activités quotidiennes (un peu encombrantes parfois!) pour partager avec vous ce que je viens de lire sur un groupe facebook de professeurs algériens, qui m'a mis la larme à l'oeil (et c'est peu dire!).

Pour moi, l'automne en Algérie, c'est le début des bonnes choses, comme l'arrivée des poires, des grenades et des coings.

Mais surtout, c'est le moment où le soleil devient enfin mon ami, où je peux à nouveau le chercher sans qu'il s'impose à moi. 

Après l'avoir fui tout l'été, me voilà désormais à épier le moindre de ses rayons pour me laisser couvrir par leur douce chaleur. 

Si vous connaissez l'Algérie, cette petite histoire ne vous surprendra guère. Elle fait partie du quotidien des gens d'ici, de ce qu'ils ont l'habitude de faire et de dire.

Pourtant, à mes yeux, cette petite histoire est loin d'être banale.

Même si elle ressemble beaucoup à la première et précédente anecdote de ma nouvelle rubrique "Les 1001 petites choses qui me font tant aimer l'Algérie", et à tant d'autres passées et sans doute à venir, cette petite histoire, simple et tirée de notre vie quotidienne, restera toujours à mes yeux une histoire extraordinaire.

Hier, mon mari est rentré à la maison en me disant : "Tu sais quoi? L'épicier chez qui j'ai voulu acheter ta baguette de pain sans sel aujourd'hui m'a dit au moment où j'allais payer : Non, c'est gratuit!".

"Comment ça, gratuit?" lui rétorqua mon époux.

"Le boulanger qui me vend le pain me donne gratuitement les baguettes sans sel," lui répondit l'épicier qui fait aussi office de dépôt de pain, sous-entendu "c'est un aliment ordonné par le médecin".